De l’ambiguïté faite à la présence, naît le caractère inhabituel des photographies de Jean-Claude Garcin.
Il met en scène des silhouettes à la lumière artificielle des réverbères, éclairées par toute une richesse de nuances électriques, surprend des ambiances de noctambule, dessine, compose rigoureusement toujours à la limite de l’abstraction.
Une poésie urbaine peuplée de formes et d’êtres insolites parfois inquiétants, chargés d’une grande subtilité de matière. Matière qui, à la lumière naturelle, prédomine dans des architectures dépeuplées.
La dualité s’exprime alors différemment, en l’absence de tout personnage, dans un rythme de composition qui donne à l’image une portée plus abstraite.
Les repères architecturaux se fondent dans la composition, et la frontière qui lie la figure à son abstraction, est alors rendu ambiguë.
REFES Ahmed