Le racisme, l’antisémitisme, toutes formes de discrimination ne sont en aucun cas mon propos.

Le graffiti appartient à tous, même s’il est perçu comme une dégradation, du vandalisme, il est universel, traverse les époques, transcende les cultures, les religions, les territoires le délimite parfois… De l’Ephémère à l’Anonymat, il est présent sous des formes très diverses (pochoirs, gravures, graff, « tags », affiches, « stickers »), de la simple signature en passant par les grossièretés, revendications, déclarations d’amour… il demeure une empreinte corporelle, une gestuelle.

Ma démarche se situe dans l’appropriation, le détournement, l’interprétation. Le cadrage, l’association d’oppositions, de textures, les choix de pellicules, d’optiques, suffisent pour créer une vision parfois différente de la réalité sans passer par les artifices du photomontage.

Le descriptif, le catalogue, l’approche journalistique sont plutôt éloignés de mon travail.

Tout cela me mène à une réflexion, des interrogations, des contradictions que j’espère partager, confronter…