Quelque part dans mes archives photo, j’ai le souvenir d’un graffiti qui disait à peu près ceci : « On est libre de se croire con, mais on est con de se croire libre. »
J’aime beaucoup la contradiction, peut-être même que celle-ci serait une des bases de l’intelligence… ?
Après une scolarité pas très attrayante, une réelle passion pour l’école buissonnière, malgré cela, ou peut-être aussi à cause, je me suis dirigé tout d’abord vers une école de Graphisme, puis d’Architecture intérieure. Certaines de mes photos témoignent sans doute de ce passage.
C’est en me rapprochant des Arts plastiques et des enseignements qu’on y suppose*, que la photographie s’est révélée non pas comme un but, mais plutôt comme un moyen de saisir, de surprendre, créer un univers personnel.
Par la suite, j’ai cherché à me perfectionner, à faire évoluer ma démarche, à la confronter, dans le cadre des Rencontres Internationales de la Photographie en Arles, notamment par le biais de stages, du photojournalisme**, à la photographie d’art***, j’ai pu aiguiser mon regard et poursuivre ma réflexion.
Il n’est pas simple, et sans aucun doute malvenu de définir soi-même son travail, si tant est que cela soit possible. Face aux différents thèmes abordés sur ce site, il m’est souvent agréable d’accompagner mes images d’écrits formulés par des proches, qui parfois me révèlent des aspects de mon travail que je ne soupçonnais pas. Ma seule possibilité est de donner quelques pistes, des axes.
La dualité, la sensualité à travers la matière, la trace et la quête d’identité, font partie de mes préoccupations. Dans mes prises de vue, d’une certaine manière sommeille une sorte d’autoportrait … Je me permets de dire cela, car je suis en accord avec mon travail et pratiquement sans concessions dans mes choix, ayant même la naïveté de me croire libre.
Quelques étapes importantes :
- École des Beaux-arts de Digne*
- Stage dirigé par Samer Mohdad**
- Stage dirigé par Kaiichi Tahara***